L’INAO présente ses vœux avant le renouvellement de ses instances de gouvernance

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Le 20/01/17

La cérémonie des vœux de l’INAO s’est tenue le 10 janvier au siège de l’Institut à Montreuil, en présence de Stéphane Le FOLL, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Jean-Charles ARNAUD, président du Conseil permanent, des présidents des Comités et Conseils nationaux, et des agents de l’Institut.

À la veille du renouvellement des instances de gouvernance de l’Institut (prévu pour février 2017),  cet évènement a permis de retracer les étapes importantes franchies au cours de l’actuelle mandature, et de poser les enjeux stratégiques à venir.

Jean-Charles ARNAUD a rappelé que la réussite des Signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine – SIQO, repose en grande partie sur le mode de fonctionnement collectif, associant pouvoirs publics et professionnels des filières. Il a également souligné la capacité d’adaptation dont a fait preuve l’Institut au cours de ces 5 dernières années : « Nos structures, nos procédures et nos méthodes ont dû s’adapter avec l’arrivée de nouvelles filières, de leurs spécificités et de leurs objectifs.  »

Des avancées en matière de protection des terroirs et d’agro-écologie

Cette nécessité d’adaptation figure au cœur du contrat d’objectifs et de performance 2014-2017, qui définit les priorités stratégiques de l’INAO autour de 2 axes : placer les SIQO au cœur des dynamiques territoriales et moderniser les modes d’actions de l’établissement. En conformité avec les orientations de la loi d’avenir agricole, ce contrat a permis à la fois de renforcer des compétences historiques de l’INAO, et de lancer de nouvelles priorités.

Sur le volet « protection des terroirs », Jean-Luc DAIRIEN, directeur de l’INAO, a mis en avant la participation de l’INAO aux CDPENAF (Commissions départementales de la préservation des espaces naturels). L’INAO y siège aux côtés de partenaires (DRAAF, DDT, DDTM…), et apporte son expertise lorsque des projets d’aménagement ou d’urbanisme peuvent impacter des terres agricoles susceptibles de servir à des productions sous SIQO. Le directeur a souligné une « prise de conscience collective de la nécessité d’une protection des terroirs. »

Cette volonté de préservation des territoires s’est aussi caractérisée par la signature en mars 2016 d’un avenant au contrat d’objectifs et de performance, visant à faciliter la prise en compte de normes agro-environnementales dans les cahiers des charges des produits sous SIQO. Sur le plan opérationnel, plusieurs opérateurs ont d’ores et déjà participé à cette réflexion, en proposant des mesures concrètes qui seront soumises aux Comités nationaux en 2017.

Enjeux internationaux et communication renforcée

Parmi les sujets évoqués, la défense des Indications géographiques (AOP, IGP) à l’international restera l’un des principaux enjeux stratégiques à venir. Sur ce point, le ministre de l’Agriculture insiste sur l’importance de « ne pas abandonner la bataille idéologique et économique, engagée dans le cadre de plusieurs négociations internationales. »

Dans cette optique de renforcement de la stratégie internationale de l’INAO, Stéphane LE FOLL annonce qu’une réunion des attachés agricoles se tiendra à l’occasion du Salon international de l’Agriculture, afin d’ « organiser les modalités de relais du sujet des Indications géographiques dans toutes les ambassades. »

Jean-Charles ARNAUD a enfin rappelé que la France, « berceau du concept des Appellations d’origine », doit être en mesure de faire connaître le dispositif des signes officiels à l’échelle nationale et internationale. Il invite les futurs membres des Comités nationaux à « intégrer un volet spécifique de communication » dans le prochain contrat d’objectifs de l’Institut.

 

© Cheick Saidou

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