Le "Porc noir de Bigorre" et le "Jambon noir de Bigorre" obtiennent l'AOC

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Le 12/02/16

Les arrêtés homologuant les cahiers des charges des AOC « Porc noir de Bigorre » et « Jambon noir de Bigorre » ont été publiés au Journal Officiel de la République française le 26 décembre 2015. Les demandes ont été transmises à la Commission européenne en vue d’un enregistrement en AOP des dénominations.

L’appellation d’origine contrôlée protège ces dénominations sur le territoire français et constitue une étape vers l’appellation d’origine protégée. L’AOP désigne des produits dont toutes les étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu au sein d’une même aire géographique, qui donne ses caractéristiques au produit.

Les animaux élevés pour la fabrication du « Porc noir de Bigorre » et du « Jambon noir de Bigorre » sont nés, engraissés et abattus au sein d’une aire géographique qui s’étend sur le territoire du département des Hautes-Pyrénées, quelques communes limitrophes du département des Pyrénées-Atlantiques, et une partie des départements du Gers et de Haute-Garonne.

Le « Porc noir de Bigorre » est élevé 1 an au minimum, dont les 6 derniers mois au moins, sur parcours herbeux. Il est de race gasconne, parfaitement adaptée au type d’élevage pratiqué, par son aptitude à marcher et à supporter les alternances de phases humides et sèches qui caractérisent le climat de la Bigorre. Pendant la période de finition, environ la moitié de son alimentation est composée de ce qu’il trouve sur son parcours. Ce circuit permet et oblige les porcs à pratiquer une activité physique régulière, entraînant une évolution musculaire qui produit une viande plus rouge et plus persillée.

Ce mode d’élevage combiné à une alimentation à base de ressources végétales naturelles, fournit la matière première - riche en antioxydants - du « Jambon noir de Bigorre ».
La fabrication et l’affinage s’effectuent sur une période minimale de 20 mois, dont 12 dans un séchoir qui communique avec l’atmosphère extérieure.

Le produit se définit également par une texture fondante et par ses arômes subtils et persistants qui évoquent les fruits secs, la châtaigne grillée, le sous-bois…

Données chiffrées (2015) :

- 57 éleveurs, 3 entreprises d’abattage ou découpe, 10 transformateurs et salaisonniers
- 8 559 porcs abattus et 16 664 jambons mis au sel
Contacts presse : 
Nadia Michaud - 01 73 30 38 78 
Noham Bekhiekh - 01 73 30 38 14